“Avoir les pieds sur terre” signifie “manifester un grand sens des réalités”. On parle donc bien de ressentir (sens) et de prendre conscience (réalité), par le simple fait de poser ses pieds sur le sol. Regardez où sont vos pieds au moment où vous me lisez. Deux chances sur trois qu’ils ne soient pas collés au sol.
Ce reflex de croiser les jambes quand on est assis, ou d’avoir un pied à moitié tordu lorsqu’on est debout, n’est pas anodin : il résulte de notre envie de nous évader. Le corps l’interprète directement en déplaçant notre corps énergétique (cette masse invisible qui entoure notre corps physique) vers le haut. Touchez vos pieds, ils sont plus froids, moins sensibles. C’est nos énergies qui sont remontées vers la tête, là où on pense, là où on rêve.
Ce n’est pas dramatique, mais le résultat est qu’on se sent moins présent. Qui dit moins présent, dit aussi que lorsque la vie nous apportera des coups d’éclats fugaces, nous y ferons peut-être moins attention. Que lorsqu’on doit faire ce que l’on doit faire, on va avoir du mal à se concentrer. Et dans les cas les plus “désancrés”, ne même plus savoir pourquoi on est là.
La solution : remettre ses pieds sur terre.
1- Au sens littéral, en posant ses deux pieds contre le sol, en marchant dans la nature (surtout quand on n’a pas envie de le faire : c’est souvent les moments où on en a le plus besoin).
2- En faisant des ancrages, quand on en ressent le besoin, et avant chaque méditation (la raison ici) :