Quel est votre but dans cette vie ?

Si vous pouviez définir en une phrase ce que vous souhaiteriez accomplir sur le long-terme ? Sans réfléchir, comme ça, instinctivement ?
Votre réponse n’englobera pas tout le spectre de ce dont vous êtes désireux d’accomplir, mais elle sera authentique et représentative de vos véritables besoins. Elle révèlera aussi que vous avez des doutes sur l’idée d’accéder à ce but, ou de le préserver. C’est la définition du souhait.
Savoir ce que l’on veut vraiment, ce qui est bon pour nous, puis agir en conséquence, est une des choses les plus difficiles sur Terre. Parfois on aimerait être guidé ou que ce que l’on mérite arrive sur notre chemin directement – c’est posé là, on n’a plus qu’à tendre la main. Par moments, c’est vraiment posé là, on se dit qu’on a de la chance, que tout est aligné.
Il existe un moyen pour ressentir de manière pérenne cet alignement naturel des choses : monter son niveau de conscience.
Extrait de Tree of Life de Terrence Malick
Cela commence par apprendre à se connaître, voir la flamme vitale qui est en nous, cerner ses zones de fragilité, travailler sur ses pensées qui annihilent l’estime de soi, accepter les émotions qui nous traversent. Sans rentrer dans les détails qui demanderaient un ouvrage complet ou un programme de plusieurs séances, venons-en à l’essentiel. À ce qui permet de monter notre niveau de conscience et d’être plus en accord avec notre être profond, le but que l’on partage tous : se reconnecter à soi.
En consultation, je vous donnerai des soins afin de retrouver cette connexion intérieure, ainsi que des exercices à poursuivre chez vous.
De votre côté, avec de la patience et de la persévérance, l’ancrage et la méditation peuvent vous aider à avancer sur ce chemin.

L’ancrage

Augmenter sa présence grâce à l’ancrage

Photo : William Lacalmontie
“Avoir les pieds sur terre” signifie “manifester un grand sens des réalités”. On parle donc bien de ressentir (sens) et de prendre conscience (réalité), par le simple fait de poser ses pieds sur le sol. Regardez où sont vos pieds au moment où vous me lisez. Deux chances sur trois qu’ils ne soient pas collés au sol.
Ce reflex de croiser les jambes quand on est assis, ou d’avoir un pied à moitié tordu lorsqu’on est debout, n’est pas anodin : il résulte de notre envie de nous évader. Le corps l’interprète directement en déplaçant notre corps énergétique (cette masse invisible qui entoure notre corps physique) vers le haut. Touchez vos pieds, ils sont plus froids, moins sensibles. C’est nos énergies qui sont remontées vers la tête, là où on pense, là où on rêve.
Ce n’est pas dramatique, mais le résultat est qu’on se sent moins présent. Qui dit moins présent, dit aussi que lorsque la vie nous apportera des coups d’éclats fugaces, nous y ferons peut-être moins attention. Que lorsqu’on doit faire ce que l’on doit faire, on va avoir du mal à se concentrer. Et dans les cas les plus “désancrés”, ne même plus savoir pourquoi on est là.
Photo : Vizerskaya
La solution : remettre ses pieds sur terre.
1- Au sens littéral, en posant ses deux pieds contre le sol, en marchant dans la nature (surtout quand on n’a pas envie de le faire : c’est souvent les moments où on en a le plus besoin).
2- En faisant des ancrages, quand on en ressent le besoin, et avant chaque méditation (la raison ici) :

La méditation

Monter en énergie grâce à la méditation

Photo : William Lacalmontie
La méditation est le point de départ vers la reconnection à soi. Beaucoup de personnes sont déjà des méditants aguerris, mais pour les autres, je me permets de partager ma perception propre.
Cette pratique permet d’atteindre un état de conscience dont l’activité cérébrale quotidienne nous prive d’accès – une manière de retrouver son enveloppe originelle.
Lorsqu’on commence à entrer dans un état méditatif profond, on se sent à nu, humble, vulnérable face à soi-même, provoquant un sentiment de libération. Un rappel que notre seul but sur terre est d’exister et que nous y avons notre place par ce simple fait.
Lorsque je médite dans la nature, j’imagine que mon corps est transparent, qu’il forme un tout avec les éléments. Le vent qui souffle me traverse, à la manière dont les vagues de l’océan transportent les méduses.
Les sensations seront d’abord agréables, comme une invitation à poursuivre la pratique. Puis après un certain stade, des portes commenceront à s’ouvrir. Un passage parfois douloureux dans le tréfond de nos âmes, mais qui permettra de dénouer ce qui a été longtemps bloqué en nous.
La méditation aide également à ressentir les énergies qui affluent en nous et autour de nous. Pendant mes séances, je monte mon niveau de fréquence en enclenchant cet état méditatif.

Quelle méditation choisir ?

Il y a de nombreux courants de méditation. Chacune a sa particularité, proposant différentes manières de pratiquer. Je vous invite à commencer avec l’approche qui vous mettra plus à l’aise à première vue (méditation guidée, dans le silence, en groupe, en solitaire) puis la technique qui vous permettra d’atteindre cet état (méditation de pleine conscience, vipassana, zen, etc.). C’est une chance d’avoir autant de cours, de retraites et de méditations en ligne à notre portée.
De mon côté, je pratique majoritairement la méditation de pleine conscience. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez en savoir plus ou que vous voulez essayer lors d’une séance. Je me ferai un plaisir de vous suivre dans votre démarche et de répondre à vos questions, au fur et à mesure de votre pratique. 

Pourquoi s’ancrer avant de méditer ?

La méditation permet de se reconnecter à soi-même et d’atteindre un état de conscience qui sera la base de beaucoup de pratiques : auto-guérison, rituels de manifestations, nettoyage des entités, etc.
Faire un ancrage de quelques minutes avant de méditer nous protège des risques que l’on peut prendre en méditant.

Les risques de la méditation :

– La sortie de corps.
– L’attraction de charges négatives/entités (attachées au lieu ou à des personnes présentes autour de nous).

1 – La sortie de corps

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Image : Vizerskaya
Pour les sujets qui dissocient :
C’est un sujet que j’expérimente indirectement, mon compagnon étant en proie à des dissociations depuis son enfance. Ces dissociations peuvent être dûes à un mode de protection que nous entretenons suite à un trauma survenu durant l’enfance ou l’âge adulte. La personne se sent ailleurs, angoissée, le souffle court, au bord de tomber dans les pommes. Leur corps énergétique n’est pas calé sur leur corps physique, il flotte au-dessus du corps physique ou glisse sur le côté.
L’ancrage permet de faire redescendre son corps énergétique en l’emboitant sur son corps physique et permettre de ne pas “s’envoler” et renforcer la dissociation.
Pour les rêveurs ou ceux qui ont recours à des substances psychédéliques :
Ces personnes vont avoir tendance à ne pas être complètement ancrées dans la réalité, ce qui peut faciliter l’approche du quotidien. Souvent, ce sont des personnes intellectuelles, poétiques ou assez mystiques. Être “perché” ouvre le chakra couronne (au-dessus de la tête), on se sent comme aspiré.e par le haut.
L’ancrage permet de se protéger de ce qu’on risque d’attraper par le chakra couronne. Car si ce chakra permet de se connecter au divin (haut astral), il est aussi une porte d’entrée pour les entités qui se baladent autour de nous (bas astral).

2 – L’attraction de charges négatives extérieures (entités)

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Illustration : Jon Macnair
Méditer nous met dans un état de pureté et de relâchement tellement intense que nous devenons vulnérable aux attaques extérieures. Nos vibrations s’élèvent, c’est comme si notre être jaillissait de lumière. Cependant, si nous méditons à côté de personnes que l’on ne connaît pas (les voisins par exemple, lorsqu’on vit en appartement) ou dans un lieu où des présences invisibles sont de passage, cette lumière peut être extrêmement attirante. Et d’un moment privilégié fait pour nous purifier, on peut au contraire attraper des charges négatives.
S’ancrer avant une méditation permet de nous en protéger.
Personnellement, lorsque je médite, je sens les entités arriver à travers des grattages. Le stade d’après, si je continue quand même à méditer, c’est une sorte de poids qui arrive au-dessus de ma tête et sur mes épaules, comme un nuage invisible très lourd.
Exemple :
Dans mes débuts de méditante, je méditais tous les jours au réveil, où que je sois, sans faire d’ancrage.
De passage chez une amie, je méditais dans son couloir (lieu où elle ne se sentait pas très à l’aise). Plus j’entrais en profondeur, plus j’étais vulnérable, plus je me grattais, plus j’étais attaquée.
Je suis quand même allée au bout de ma méditation mais je repartis de chez elle malade. J’avais été accrochée par des charges négatives dont j’ai mis du temps à me débarrasser.

A retenir :

– S’ancrer avant de méditer.
– Méditer dans des lieux que l’on sent “bien”.
– Ne jamais méditer en présence de personnes que l’on ne sent pas.
Notre instinct est notre meilleur allié.